ANALYSE: qu'est-ce qui coince au KRC Genk ?

Après sept journées de championnat, le Racing Genk ne compte que huit points sur vingt et un possibles. Un bilan beaucoup trop mitigé quand on voit les qualités pourtant présentes dans le noyau mis à la disposition de Thorsten Fink. Le coach allemand aura-t-il l'occasion de se racheter ou bien sera-t-il finalement remercié dans les prochaines heures ou jours ? C'est la question que tout le monde se pose. Un licenciement ne serait, toutefois, pas vraiment une surprise après des Champions Play-offs complètement foirés et ce début de saison mi-figue, mi-raisin.
QU'EST-CE QUI COINCE ?
Cet été, les dirigeants limbourgeois ont vendu Tolu Arokodare et Christopher Bonsu Baah. Deux cadres partis, l'un en Angleterre et l'autre en Arabie Saoudite. Deux absences qui se font indéniablement ressentir. Remplacés par Jusef Erabi et Junya Ito, les deux nouvelles recrues ont donc, ainsi, la lourde tâche de faire oublier deux éléments qui auront su marquer leur passage dans le Limbourg de la plus belle des manières.
Un secteur offensif qui peine sérieusement à se mettre en route. Et les chiffres sont là pour confirmer le mal-être. Quand tu ne marques que neuf buts en sept matchs, il a bien évidemment comme un hic quelque part. Des grosses occasions qui, par exemple, sont beaucoup moins nombreuses que lors du dernier exercice. S'ajoute à cela, une animation offensive beaucoup moins tranchante. Ceci dit, il faudra voir quand Junya Ito aura retrouvé son meilleur niveau et quand Jusef Erabi se sera définitivement adapté à son tout nouvel environnement pour enfin savoir si les dirigeants ont bien bossé ou bien alors s'ils se sont finalement tout simplement plantés.
PAS LE FEU AU LAC DE CE CÔTÉ-LÀ
Au niveau de la circulation du ballon, rien d'alarmant. Les Genkois savent toujours bel et bien conserver le cuir et progresser avec, également. C'est surtout la finition qui fait défaut. Si les longs ballons ne sont plus vraiment à l'origine de la construction du jeu limbourgeois, Bryan Heynen et CIE compensent ce manque par un style légèrement plus méticuleux.
BOF BOF
Défensivement, là aussi, il y'a certainement quelques questions à se poser. On sent moins d'énergie mais aussi beaucoup moins de détermination dans le chef des joueurs chargés de défendre leur zone. Un portier plus sollicité, tout simplement car on constate moins d'interceptions et moins de tacles nécessaires. Dans le sens inverse, il y'a plus de dégagements. Tous des détails qui font que la situation n'a rien d'encourageante à l'aube de la huitième journée de Jupiler Pro League. Du caractère, voilà ce qu'il manque au KRC Genk pour pouvoir sortir la tête de l'eau.
Bref, ce n'est pas la joie dans les travées de la Cegeka Arena et cela encore moins depuis ce mercredi et cette nouvelle défaite survenue face au Sporting de Charleroi.