Rodrigo Beenkens alias la voix du peuple !
Tous unanimes sur le fait que Rodrigo Beenkens est une légende vivante du sport belge. Indéniablement l'un des meilleurs commentateurs de l'histoire de la télévision. Le Bruxellois nous a fait vivre tellement de bons moments depuis notre canapé ou bien en direct d'un bar entourés des copains.
Derrière le micro, un supporter avant tout. Présent sur les antennes de la RTBF depuis 1988, le natif d'Etterbeek nous avait, entre autres, fait vivre de magnifiques moments lors de la Coupe du Monde 2018, en Russie. Compétition où les Belges étaient parvenus à ramener la médaille de bronze sur la grande place de Bruxelles. Moment historique, encore savoureux plus en compagnie de Rodrigo Beenkens.
LES PUNCHLINES LACHEES PAR BEENKENS CONTRE LES JAPONNAIS
Le 2 juillet 2018, après avoir éliminé le Japon lors des huitièmes de finale de la Coupe du Monde, Rodrigo Beenkens avait relâché la pression avec beaucoup d'humour. La suite tout le monde la connaît. La caïpirinha avait aussi fini dans notre assiette.
« Et c'est fini ! Et c'est le moment de mettre le sushi dans la trappiste. On aura la caïpirinha pour vendredi »
Ce soir-là, Dries Mertens et Yannick Carrasco en avaient pris pour leur grade. Roberto Martinez, à l'époque sélectionneur des Diables Rouges, avait, de son côté, remplacé les deux hommes par Marouane Fellaini et Nacer Chadli.
« C'est pas Dries Mertens mais Triste Mertens. C'est plus Carrasco, c'est CarraFiasco »
L'entraîneur portugais avait eu également droit à un sérieux coup de gueule de la part de notre Beenkens national. Il faut dire qu'avant la révolte de la Belgique, le désormais ancien sélectionneur semblait tellement perdu sur le long de la ligne de touche.
« Je ne vois pas de révolte chez Roberto Martinez. Il est là, les bras croisés. Il ne bouge, il ne fait rien. Même pas un geste vers les joueurs, c'est aux joueurs à se débrouiller ou quoi ? Je ne comprends pas »
Alors que Kevin De Bruyne et CIE venaient de réduire la marque, le commentateur francophone n'avait alors pas manqué l'occasion de rappeler à nos adversaires que rien n'était fini. Le marquoir du stade affichait encore la septante et unième minute de jeu au moment du premier but, de la soirée, de notre nation adorée.
« Attention Messieurs les Japonais. On ne mange pas le diable sans avaler les cornes. Ce n'est pas gagné pour vous non plus. Même si ça pique avec un peu de wasabi »
Marouane Fellaini, auteur du but égalisateur, avait eu, pour sa part, droit à un jeu de mots bien sympa. Nouveau coup de génie de la part de celui qui avait suivi ses études du côté d'Andenne avant d'atteindre les sommets et le coeur du peuple belge.
« Buuuut de Fellaini. On t'adore Marouane ! Notre chevelu, notre diable chevelu-cifer ! »
Un match qui restera dans les mémoires pendant encore un bon bout de temps. Il faut dire qu'au-delà du scénario digne d'un film, tout était réuni pour que cette soirée soit mémorable. Indéniablement l'une des meilleures rencontres de l'histoire des Diables Rouges. Stressante mais tellement incroyable.