Quatre ans plus tard, ce n'est plus vraiment la même chanson pour ces anciens buteurs de JPL

20/07/2025
Lesoir.be
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Dans le football tout peut parfois aller très très vite, et cela dans les deux sens. Dans ce papier, on va prendre des nouvelles des buteurs présents, en Jupiler Pro League, lors de la saison 2020-2021. Certaines trajectoires peuvent clairement vous faire ressentir pas mal de frissons dans le dos.


On commence avec Smail Prevljak. Attaquant bosniaque qui avait, il y'a quatre ans, marqué pas moins de 16 buts en 27 rencontres de championnat belge. C'était sous les couleurs d'Eupen que le natif de Konjic était parvenu à montrer tout l'étendue de son talent. Depuis, la suite est nettement beaucoup moins jouissive. Un passage complètement raté à l'Hertha Berlin (5 goals en 34 rencontres) qui lui aura finalement coûté cher étant donné qu'il évolue désormais à Istra, en D1 croate. A 30 ans, on s'attendait clairement à un meilleur enchaînement après avoir réussi à laisser son empreinte en Jupiler Pro League.


Raphael Holzhauser. Un nom que les fans du Beerschot ne sont pas prêts d'oublier. Il faut dire que lors de son séjour au Kiel, le milieu offensif autrichien avait mis tout le monde d'accord. Lors de la saison 2020-2021, il avait d'ailleurs planté 16 roses en 34 apparitions. C'est désormais dans son pays natal que le colosse de 1m93 joue. Après le Luxembourg et Malte, c'est donc ainsi en D3 autrichienne, à Gloggnitz, que le milieu offensif de 32 ans tente de reprendre un maximum de plaisir.


Il y'a des parcours où il n'est pas toujours évident de trouver des réponses aux questions. Fashion Sakala, avant-centre zambien désormais âgé de 28 ans, avait fait les beaux jours du KV Ostende avant de finalement s'envoler vers les Rangers. Jusqu'ici rien d'anormal. Sauf que depuis 2023, l'ancien Kustboys est sous contrat avec Al-Fayha, pensionnaire de l'élite du football saoudien. Nul doute sur le fait qu'il aurait pu encore rendre de beaux services à un club de premier plan belge, néerlandais ou même portugais. Si sportivement, il n'a, hélas, pas opté pour la solution la plus alléchante, il peut toutefois dormir sur ses deux oreilles avec le pognon empoché sur le continent asiatique.


Saint-Trond et sa bande de Japonais ont montré de très belles choses, ces dernières années. Yuma Suzuki est incontestablement l'une des plus belles preuves de réussite des Limbourgeois. Convoité par de nombreux clubs après l'exercice 2020-2021 et ses 17 pions plantés, il n'avait malheureusement, à l'époque, pas réussi à décrocher le transfert qu'il aurait mérité. L'enfant de Chiba, à l'aube de son trentième anniversaire, s'est rangé depuis 2022 du côté des Kashima Antlers, club où il s'était d'ailleurs révélé avant de tenter l'aventure en Belgique.


On termine avec Iké Ugbo. Le Nigérian avait marqué 16 buts en 22 matchs pour le Cercle Bruges. Après avoir tout explosé dans la Venise du Nord, l'international canadien avait enchaîné échec sur échec avec des passages complètement ratés à Genk, Troyes et Cardiff. C'est, cette fois-ci, à Sheffield Wednesday qu'il va essayer, à 26 ans, de donner un nouvel élan à sa carrière. Comme l'impression que c'est sa toute dernière chance avant de peut-être se retrouver encore plus bas. Des statistiques soignées ou une mort sportive certaine. On lui souhaite de retrouver ce côté tueur qui avait fait de lui le joueur qu'il était.

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