Du beau monde au balcon: messieurs les coachs, accrochez bien vos casquettes !

Spectateurs attentifs de ce qu'il se passe en Jupiler Pro League, les entraîneurs sans contrat espèrent forcément que certaines places se libèrent assez rapidement. En parcourant la liste des coachs libres comme l'air, on peut constater la présence de profils pour le moins intéressants. Pour le coup, en dessous de chaque présentation, Signal Foot mettra les clubs où ils pourraient, pourquoi pas, accrocher au projet mis en place.
SES COUPS DE GUEULE MANQUENT
On commence avec un client et non des moindres, monsieur Hein Vanhaezebrouck. La légende vivante du club de La Gantoise est sur le carreau depuis juin 2024 et la fin de son aventure chez les Buffalos. Désormais âgé de 61 ans, on voit mal le natif de Courtrai ne pas accepter un dernier défi avant de ranger définitivement son calepin.
Pourquoi pas un retour à Gand ? Ou bien dans un club comme le Cercle Bruges ? ... Je vous laisse me donner votre avis dans les commentaires sous le post X de ce papier.
APRES AVOIR FAIT LE "TOUR"
Ce bon vieux Philippe Clement. L'élégance en personne. Champion avec Genk et le Club Bruges avant de partir à l'AS Monaco, vivre sa toute première expérience à l'étranger. Sur le Rocher, auteur d'un bon bilan global, il avait, néanmoins, été remercié. C'est alors aux Glasgow Rangers que l'Anversois de 51 ans avait mis le cap par la suite.
Après avoir travaillé dans deux magnifiques championnats, va-t-il être tenté par un retour en terre belge ? En tout cas, si Nicky Hayen ne parvient pas à satisfaire ses dirigeants, il ne serait pas étonnant d'entendre le nom de Philippe Clement refaire son apparition dans les travées du Jan Breydelstadion du Club Bruges.
UN BON PROJET POUR TONTON TIMMY S'IL VOUS PLAIT
Personne ne peut détester Timmy Simons. Toujours irréprochable lors de ses sorties avec les Diables Rouges mais aussi un personnage sympathique et accessible. Depuis juin dernier, l'ancien coqueluche du public brugeois est forcé de rester à la maison ... en attendant un coup de fil. Une carrière de coach qui avait réellement débuté à Zulte Waregem avant de se poursuivre à Dender et Westerlo. Lors de ses deux derniers passages, chez les Flandriens et Anversois, son boulot avait été particulièrement bon. Il pouvait certainement mieux faire mais il avait néanmoins toujours su se montrer à la hauteur des attentes des différents présidents avec lesquels, il avait travaillé.
Je l'aurais bien vu à l'Antwerp mais le Great Old s'est finalement tourné vers Stef Wils. Un retour à Zulte Waregem pourrait aussi être une bonne idée. Timmy Simons connaît bien le club et depuis son dernier passage, il a énormément évolué, de quoi peut-être convaincre le Essevee de rapatrier son ancien coach si les choses venaient à mal tourner avec Vandenbroeck.
L'ANTWERP NE DOIT RIEN EFFACER
Jonas De Roeck, limogé la saison dernière avant les Champions Play-offs, n'a pas encore trouvé preneur. Auteur d'une saison mi-figue mi-raisin sur le banc de l'Antwerp, il ne faut tout de même pas oublier les travaux effectués lors de son passage à Westerlo. Un coach avec des idées claires et qui est capable d'assurer le spectacle avec un jeu tourné vers l'offensif.
Maintenant qu'il reste sur un "échec" aux yeux des gens du milieu, on peut croire qu'il devra bel et bien refaire ses preuves avant de prétendre à un autre gros transfert. Charleroi est bien gâté avec Rik De Mil mais si ce dernier venait à devoir quitter le Mambourg, Jonas De Roeck serait plus que certainement un successeur plutôt logique. On peut remarquer quelques belles similitudes entre les deux hommes: du football, des rassembleurs mais aussi deux personnalités qui connaissent très très bien la Jupiler Pro League.
LE BOURLINGUEUR NATIONAL
Ces dernières années, Felice Mazzù aura littéralement fait le tour de la Belgique. De Charleroi à Genk en passant par l'Union Saint-Gilloise pour finalement atterrir à Saint-Trond. Actuellement au chômage, le Carolo de naissance est semble-t-il toujours à la recherche d'un nouveau défi. Reste désormais plus qu'à voir si celui-ci a toujours autant la cote sur le marché. Ses dernières escapades n'ont pas toujours été un franc succès, de ce fait il est certain que la hype est beaucoup moins importante qu'après son aventure au Parc Duden, par exemple.
Depuis quelques semaines, je me dis que Felice Mazzù attend peut-être la RAAL. Qui sait. En tout cas, si Frédéric Taquin ne parvient pas à lancer, assez rapidement, sa saison, il pourra alors commencer à se faire du souci.
Plus qu'à attendre avant de connaître l'identité du coach qui prendra la porte en premier. Ce qui est sûr, c'est que ce ne sont pas les solutions qui manquent, dans certains clubs. La pression peut parfois pousser à courir dans tous les sens et tout vouloir changer. Et dans ces cas, c'est neuf fois sur dix le T1 en place qui en paie les pots cassés.